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Les snurfers au soleil
21 janvier 2014

On the road again...

      Une journée de route qui nous rapproche de Safi mais pas assez pour arriver. Nous pausons le camion pas très loin de la route dans un petit hameau de ferme. Après avoir eu la permission de pauser le camps, nous faisons connaissance autour d'un verre de thé, incompréhension qui plane nous rappel que nous avons parcouru de nombreux kilomètre et que les accent ont changé, makeïn mouchkine ( pas de problème) les éclats de rire ne tardent pas à retentir. Une nuit bercer par les aboiement de chiens.

     Au matin nous filons pour Safi. La bas nous avons une veille connaissance que nous souhaitons revoir. A peine garer Willy, nous rencontrons Mohassan qui connaît Bobkar. Nous buvons un verre de thé en attendant la venue de notre ami. Nous le retrouvons les yeux encore embrumé par une nuit un peu trop longue. Nous faisons un petit tour rapide de la médina, nous retrouvons Zidane qui à changé de place mais pas de sourire. Nous projetons de revenir le voir pour la construction d'un Ougou, instrument de musique Africain en terre cuite sous ces bons conseils car cette artiste fait de l'argile un véritable bijou. Safi nous permet de refaire le plein de vaisselle tapi ainsi que de racheter un tapis plastique car les nôtres ont pris leurs envols quelques part sur la route. Une fois les achats réalisés ,nous allons nous restaurer dans un de ces petits snacks, autour de la table nous nous préparons à la suite du surf-trip... Bobkar rêve depuis toujours de pratiquer ce sport. Alors naturellement nous lui proposons de nous retrouver un peu plus tard histoire de l'initier. A bientôt Bob.

    Direction notre petit coin coup de cœur entre Safi et Essaouira, un petit carré paisible qui surplombe l'océan, du calme, et peu être du poisson ? Ouf, l'endroit est toujours là, rien à changer. Nous pausons notre campement entre ces quatre murs. L'emplacement sera différent cette fois, car nos souvenirs nous rappel que le sol est un tant soit peu sableux et que le temps avait permis à notre cher Willy de prendre ces marques ! Les vagues seront au rendez vous. Avec un œil rempli d’expérience les choses son plus clairs.Le surf attendra le lendemain, avec un vent de terre SVP ! Les tontons tantistes n'ont pas à ce méfier du vent, il y a assez d'ombre pour les grasses matinées, et oui l'effet de serre est à prendre en compte dans ces régions chaude. 

   Le lendemain pas de surf, une barre franchement puissante et une sale odeur de pétrol démotivera les troupes. Notre cher coin paradisiaque serait-il devenu démoniaque.Non !! Un gars venu de nul part nous propose quelques vivres et il faut le rappeler, la place et un peu « no man's land ». Du poisson, et des Figues de barbaries, nichen le cocktail ! Une dernière journée plutôt riche en vitamine Z celle du plaisir. Le jour suivant, au levé du soleil pierrot se met à l'eau, il y à un super vent de terre, de belle vagues et une barre moins dérangeante. L'odeur infâme est toujours là, mais l'addiction prend le déçu. Sous les yeux jumelé du slook, le snurfer effectuera quelques courbes. Après s'être défoulé l' équipe s'embarque pour Agadir. Verdict pour les grands voyageurs .

        La route ce fait plutôt bien, le grand axe permet à tout le monde de se reposer, moins de virages pour une conduite plus sage. Arrivé à Agadir, besoin d'un peu de confort nous nous orientons tout d'abord tout d'abord vers le camping, qui nous propose un prix bien trop Gaori à notre goût. Nous optons donc pour un sommet de colline près d'un porc. Nous allons chercher l'information, l'endroit pose t-il problème ? Nous rencontrons d'abord Mina qui nous explique le gardien est parti et qu'il reviendra plus tard.

Sur ce nous installons le camp. Dans la soirée, l'homme est de retour. Il nous offre un joli plein phare d'alarme, une discussion s'impose. Après une série d'histoire de vol, de bagarre et de cloches bourrés nous terminons l'échange par un entendement. Une nuit, pas plus. Agadir... Rien à dire ou coupe gorge ? Au petit matin tout le monde attaque les activités, ces choses qui vont devenir routine par la suite. Petit tour au port de plaisance suivi d'un plein de cyber café pour nos amis et nous, repos, repos, repos..... Pas seulement en fait, l'ordinateur nous à bien fait courir pour le soigner, tout ça pour en racheter un neuf au final.

Un petit coin de falaise surplombant l'océan nous servira de nid pour deux nuit, ensuite c'est sur la route de Banana Beach que nous dégoterons un spot tranquille, le 12 (Tnash en arabe). Une vague en gauche avec une eau d'un bleu mes chers ! Oubliez tout ce que vous avez cru voir, là c'est de l'histoire vrai. Une couleur entre le vert et le bleu éclaircie par un sable piégé par les rochers.

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Un point break qui au petit matin reste vierge de surfeurs. Eh non ! Sauf pierrot qui n'aura qu'à franchir le pallier pour faire face à la belle. Comme l'aurai dit son père : « l'avenir appartient à ceux qui e lève tôt. » Entre pétanque, virée à et surf nos journées sont bien rempli.

DSCF0880

Parlons un peu des recherches de nos covoyageurs : le port de plaisance d'Agadir n'est pas si grand que ça, les chances de trouver bateau à son pied sont donc réduites. Ce qui ne décourage pas pour autant les bateau stoppeurs. Ils tombent tous d'abord sur un couple de norvégiens en mal d'amour qui partent pour les îles Canaries mais ne savent pas quand.

Est ce une piste ou un faux espoir. Seulement quelques informations tirés par les cheveux au final.

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Cette situations contrarie un peu Clem et Slook qui auraient préférés avoir une date et avoir du temps pour la vallée du paradis, le must... Un allemand à bicyclette leur fera concurrence. Il aura même réussi à prendre un bateau le deutsch ! Mais ces satanés flics lunatiques ne l'on pas laissé partir. Ce qui n'est pas sans dégoûter nos compagnons. Les recherches s’enchaînent et la piste de l'avion commence à éclore dans leurs têtes. Nous sommes de tout cœur avec eux.

Rien n'empêche le bonheur de prendre le dessus, cocktail bonheur : Soleil, vagues, vivres et nos stress.....

Il ne sont pas malheureux pour autant, il en faudrait bien plus pour les abattres. Imaginez vous arpentant les Andes au soleil couchant, un décor digne du plus beau de vos rêves. Ça, c'est une motivation !

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