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Les snurfers au soleil

26 mars 2014

Allâ mouléna...

      De retour en ville, le temps nous permet de profiter des lieux de plein de manières. Tous les matins, un membre de l'équipage s'embarque dans une course au lemsmen. Dans un petit coin de café, Jamila, fille de l'Est marocain installée depuis peu dans le secteur, prépare avec amour et humour ces sortes de galettes du bled. Toujours deux de plus dans le sac histoire d’offrir un casse-dalle aux gentils branleurs carrossier!...

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Mohamed Fareh a un concurrent, il se trouve que se mec est plutôt sympa, il se nomme Ali et a sa caverne lui aussi. Un grenier amménagé en squat-salon pour partager quelques moments et laisser de coté quelques détails de la culture islamique, le voile par exemple. Dans ce lieu paisible, nous partagerons de belles choses et la mixité est plaisante et inspirante. La musique et le repas seront donc d'une excellente qualité se soir la. Les lendemains ne sont pas toujours facile pour Ichame qui bosse sur notre camion, le pauvre emmerdé par son grand frère qui manque vraiment de politesse. Malgré la difficulté du réveil Chamechu est toujours à l'heure et ne mérite pas d'être autant embêté.

 

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      Pour les snurfers, pas de vagues, mais le goudron de la route d'Aït Mansour est parfait pour le skate. Presque tous les jours Sam, les mains sur le guidon, Slook, au pas de course et Pierrot sur son skate vont tracer quelques kilomètres pour se trouver un petit coin tranquille pour exécuter certaines postures du Yoga.

      Yassin quant à lui sera le cobaye d'un dentiste fort sympathique aux allures de bon fêtard, le gars apparemment bosse bien, mais à tendance à mettre du vin dans son eau ce qui n'arrange pas sa ponctualité. Et oui ! Le mythe du Snurfer sans dents est révolu ! Le temps passe au garage et les camions défilent. Le nôtre enfin rafistolé, nous donnons rendez-vous à tous les copains en dehors de la ville pour une dernière soirée d'adieu. Deux gros Tajines maison calerons les fêtard. Et le lendemain c'est la bonne, cette fois-ci, direction Aourir.

Cela fait maintenant trois mois qu'Yassin est un Snurfer et sa famille doit être impatiente de le retrouver. Yalla Déléli ! La route est longue, c'est une page qui va se tourner, un sacré périple, une aventure mes amis..! Les paysages défilent et tout devient plus clair, le Marocain redécouvre les décors qui l'ont toujours bercé. Arrivé la-bas les gorges se resserrent et les cœurs battent la chamade au son d'une darbouka endiablée. La maman du surfeur est excité et nous sert dans ces bras, une chaleur envahie nos âmes et nous comprenons ce que le mot famille signifie ici pour les pauvres gens. Après un bon Couscous nous iront profiter de deux belles journées dans la vallée du paradis. Garé chez Momo ce sera toujours en marchant que nous arpenterons les chemins.

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Un endroit magnifique pour les derniers jours en présence de nôtre frangin. Sur le retour ce sera une brève escale chez le grand père du petit gars pour ensuite retrouver la maman et le frère Jamel à Aourir. Quelques jours à se faire bichonner où plutôt gaver !

    L'heure de la séparation approche, des minutes puis des secondes en or pour dire à Yassin que c'est un frère et qu'il est là, au font de nos cœurs. A dire vrai,c'est une partie de nous que nous laissons ici, les vagues du bled se briseront à l'infini dans nos rêves. 

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A chaque gauche... et je dis bien à chaque gauche, c'est l'âme du snurfer marocain qui caressera l'eau du bout de ces doigts... Maintenant, retour au bercail, quel bercail ?!.. A bientôt...  

 

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25 mars 2014

Les paysages changent...

Dahkla doit nous permettre de réaliser plein de choses comme la prolongation de nos passeports car voilà déjà trois mois que nous sommes au Marleb. Le temps passe trop vite...

Notre première expérience avec l'administration marocaine demande de la patience et du sang froid. Mais cette fois on aura eu de la chance que les garçons aient l'idée d'enregistrer une chanson au studio doueh. Ce gars est une véritable célébrité en ville. Chanteur et guitariste dans un groupe saharaoui, il sonorise les festivités et mariages. Nous lui parlons de notre petit problème et celui-ci ce transforme en ange gardien et à ces cotés les tampons s'actionnent. Nous quittons la ville avec trois mois de plus et une chanson à la clé.

 

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Le temps de réalisé toutes ces tâches nous aurons eu l'occasion de faire de belles rencontres sur la plage de Foum Elbouir. Une petite bande de surfeur qui aura vite simpatisé avec Yassin, un couple de jeunes parents accompagnés de Mati qui a de fortes chances de faire du surf par la suite.Et des retraités plein d'expèriences qui migrent chaque hivers comme les oiseaux et même des retrouvailles avec notre amis Kipa. Nous le remercions pour le beau cadeau qui nous a fait visible sur son "facebook".

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Nous plions le camps pour nous retrouver à L'Aleich, cette fois on sait où c'est. Nous arrivons en debut de matinée et pausons le camp près d'un grand mur qui nous protège un peu du vent. Celui-ci est presque quotidien dans le désert. Pour vous situer le décor, ce petit village s'est construit après les conflits qui ont touché le désert. Les millitaires ont fait une ouverture sur l'océan qui permet le bisness de la pêche. Ici, pas de femmes car tous les gens sont là pour le travaille uniquement. Donc tous le monde pêche poulpes ou poissons selon la saison. Autant dire qu'on ne manquera jamais de vivres en ce lieu.

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La côte est poissoneuse, mais voilà bientôt quelques années que la pêche à changé, on ne pêche plus pour le marché du dimanche, mais l'on pêche afin de remplir des immences frigos en attendant la hausse des prix du marché mondial. Triste sort pour les océans vidés de toute vie. Aujourd'hui près de 200 kilos de plastique par seconde se déverssent dans les mers du monde entier, alimentants les nouveaux continents(voire le film "La malédiction du plastique"). Ce village aux aires de bidonville, voie des quantités d'ordure en bord de mer inégalé pour le moment à nos yeux. Des milliers de bouteilles et de sacs sont là... Mais si on arrive à faire abstraction on peut voire une eau turquoise où une vague magique viens lécher la côte. Les gens d'ici n'ont pas l'habitude que les Gaoris restent dormir. Beaucoup d'étrangers sont couverts de stéréotipes et de peurs. Pour nous, les gens sont plus généreux que d'habitude, on nous offre tellement de poissons qu'il faut en refuser trois fois par jour.

    Là bas on rencontrera Said, un simplet fan de téléphone d'une gentillesse sans limites. Nous passons du temps à L'Aleich et surfons ces vagues de qualitées. Tous le monde se met à l'eau et progresse à son rythme. Il y aura un petit accident de parcours pour Sana qui lui coutera trois points de couture sur le pied, rien de bien méchant je vous rassure. Du coup plus de surf pour Sana, mais quelques parties de billard pour agrementer les journées de la miss. 

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Il faut bientôt penser à reprendre la route en direction du nord. Nous changeons de rythme de croisière, une nuit à Tarifa pour une pausse musicale. Nous passerons deux belles nuits à Fask afin de profiter des eaux thermal pour nos petits bobos.

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Par la suite, une alte obligatoire s'impose chez Sliman afin de présenter slook à toutes la famille. C'est avec une grande joie que nous les retrouvons tous. Des Parties de dés et de la musique agrémenteront ces retrouvailles...Avec en plus, une visite chez notre Gamba. Dans un petit coin de paradis ou pousse Arganiers, Carmousse, et Euphorbe, le noir marocain nous fait savourer le régal de retrouver la végétation et son vert qui réchauffe le coeur. Ces quelques jours chez les vieux copains sont vraiments une source d'énergie et laissent présager un future voyage dans ces contrées. Encore ces éternels au revoir qui touche le coeur. Dernières secondes pour enregistrer les visages et la piste est ouverte, paré au décollage.

 En avant pour le mystisisme et la beauté de Tafraout. Dans ce bled nous envisageons de reprendre quelques points de rouille chez Fareh et biensûr de retouver l'équipe et surtout le duo Chamechou Mohamed. Nous déboulons à Tafraout dans une toute autre ambiance. Le garage est blindé. Des tonnes de Gaories, et quand je parle de tonnes j'inclus la féraille et le plastique biensur. Tous là pour mettre un coup de neuf à leurs véhicules, tous dans leur petit monde, chacun sa route. La paire est toujours là et est rapidement présente pour partager quelques bons moments. Mais avant toutes choses, allons faire un tour dans la vallé d'Ait Mansour. Situé à 30km au sud de Tafraout, cet endroit riche en verdure va nous charmer. On dit souvent "suivez votre premier instinct". Celui-ci nous conduit un peu à l'écart des habitations et des touristes dans une palmerais abritant un bassin rempli d'une eau turquoise.

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Sam et Yassin s'attelerons à son curage tandis que Slook et Pierrot jonglerons entre pétanque, musique et cuisine. La piscine, réserve d'eau pour l'irrigation, se vide et se rempli selon le rythme des habitants. Nous profitons de la végétation abondante pour tendre notre sangle au dessus de l'eau. Première pour nous autres. Le plus téméraire sera Pierrot, les autres offriront à l'équipe de belles gamelles, histoire de rigoler un peu. L'eau étant un peu froide, elle permettra à tous d'émerger rapidement le matin. La visite de français rencontrés dans le sud Saharien, nous prouve une fois de plus que la terre est petite, mais que le reste est infini. Le lieu gorgé de palmier, Yassin jouera au singe et glanera des kilos et des kilos de dattes: la cure peu commencer!

 

11 mars 2014

SAHARA experience

   Une tempête de sable nous retranche dans le camion, et nous poussera à quitter cet endroit paradisiaque transformé en enfer le temps de quelques jours. Dans notre fuite nous emmènerons le gut's. Le gut's est un chat qui nous a pris en affection. Le pauvre chat est arrivé un matin au camion une patte estropier par un piège à lapin.

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    Nous filons jusqu'à Guelmim, pour une pause hammam bien mérité. Dans la soirée nous trouvons hospitalité chez Aziz une connaissance de Klèm et Slook. Nous arrivons un peu tard dans la demeure familiale et toute le monde est déjà couché à part Aziz. Les discussions vont bon train, écologie, banque de semence non OGM.Car comme ont peu sens douté le Maroc se trouve confronté à pas mal de problématique environnemental et l'agriculture n'est pas épargné, l'arrivé sur le marché des plantes OGM a changé la donne de l'agriculture du pays, nouvelles espèces cultivées. En quelques générations disparaît le savoir ancestral et voilà comment Monsento souille encore une fois notre planète terre. De beaux échanges et quelques clés pour trouver des solutions. Le cher Coran sera également de la partis avec ces histoires qui font rêvé...

  Au matin c'est un petit déjeuner en famille qui nous attend, crumble, soupe (hal(r)eil(r)a), et un thé bien chaud, un vrai régale. Nous laissons derrière nous notre cher gut's qui auras sûrement plus de chance de survie qu'à la plage blanche, car en ville la nourriture ne manque pas et le quartier d' Aziz est très calme. Le voici déjà amoureux, une caresse comme adieu et nous partons en ville. Nous y faisons le plein de vivre, et prenons un temps de connexion pour étudier les routes du sud et les spots de surf.

   Après avoir casser la croûte avec Calune, baroudeur invétéré, nous voilà partis pour une source chaude en plein désert . Calune et Slook ouvrent la route en 4X4 mais celle-ci semble quelque peu enfumé et flou pour les guides. Nous arrivons à bon port sens trop d'encombre, c'est un lieu étonnant entouré par la sécheresse. Une fontaine naturel,ou une eau à 40°C sort des entrailles de la terre pour notre plus grand bonheur, merci Gaya. Dans son ruissellement la végétation tente de se développer. A la tombée de la nuit nous organisons un petit cortège de baigneur.

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      Nous nous délassons sous la voie lactée. Le lendemain certains profitent de l'eau chaude pour faire des lessives, et d'autres visitent les alentours. Bachir, un gars du coin se chargera du bois. Nous aurons la visite de Cristel de Lucka et Myriame, que de surprise, et même d'un indien sortie de nulle part à la tombée de la nuit.

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      Après cette pause thermal, Clémentine nous annonce son départ pour un autre chemin, même si les adieux sont difficiles et nos cœurs remplis de craintes nous la laissons suivre sa route, a bientôt on t'aime tous...

       Nous quittons Guelmim trop tard, il n'y aura pas assez de lumiére pour tracer longtemps. Ce soir sa sera campement camion en vue d'un levé tôt le lendemain. Une journée de route qui nous mène jusqu'à Tarfaya. Des notre sortie du véhicule les enfants nous assaillent, ainsi qu'un jury de surf qui nous fournira de l'eau et quelques tuyaux sur les alentours.

     Nous trouvons abri à coté d'un petit cabanon de plage ou une vague permettra à Yassin de ce défouler. Car en effet voilà bientôt un mois que les vagues font défaut et pour un mordue de surf le manque ce fait sentir. Le lendemain Pierrot et Yassin vont chouffer les alentours pendant que Sana et Slook Fabriquent un fourneau et de la confiture de banane fraise. Quant ont voyage avec slook et qu'il n'y à pas d'autre fille, celui-ci se transforme à l'occasion en copine pour Sana, faisant ressortir sa féminité. En fin d'après midi revoilà les snurfer's avec un sourire béat, enfin un spot à la hauteur de leurs espérances.

 

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     Nous migrons donc vers celui-ci, nous nous installons et commençons par un nettoyage du camps ainsi que d'un désensablement d'un petit cabanon ? Et nous voici bien installé en face de la mougea . Nous passons plusieurs jours à cette place même si le vent gâche un peu la fête et fait du clap-eau. La houle se calme et permet à tous une mise à l'eau. 

 

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        Dans ce lieu nous faisons la rencontre de Kipa, un surfer pro ayant plus d'un sponsors à son actif. (reef, patagonia, leatherman...). Celui-ci vie de sa passion en réalisant des films de surf. En réalité nous avions déjà vue Kipa dans un film de surf sans le connaître, à présent nous passons du bon temps en sa compagnie et Yassin aura même l'occasion de tester une de ces boards, un rêve les yeux ouverts. Pendant ces quelques jours nous profitons des produits de la mer. Oursins, chapeaux chinois, poissons et poulpes, un régale. Mais le vent aura encore raison de nous et nous feras décamper, après une pause rapide à Tarfaya histoire de traduire quelques vers d'une future chanson...

 

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       Nous filons pour Layounne, arriver là bas nous allons nous décrasser au Hammam. Yassin se rappel tout à coup qu'un bon ami à lui vie là bas. Après un petit coup de fil, nous déplaçons le camion dans le quartier de Mohamed. Après une petite pause dans le magasin de sport où il travail, nous allons manger en ville et ce soir nous avons grande faim ! C'est le défilé des plats ce soir, de la soupe , des crêpes garnis, et un gros poulet frites. Nous ressortons reput !..

       Le jour suivant, nous commençons la journée par démonter le mécanisme de la porte latéral pour ensuite allé chercher une nouvelle pièce. Une journée de travail, et nous jouissons à nouveaux d'une porte comme neuve. Sana et Slook quant à eux, préparent moult confitures pour la suite du voyage. Layounne aura permis à Yassin de revoir un bon ami, mais pour nous, trois jours de médina c' est le grand max, nous reprenons la route. Une nuit à Boujdour et nous revoilà repartie en direction de entireft. Arrivé au kilométrage correspondant, nous trouvons effectivement un village de pêche. Une sortie du véhicule s'impose pour slook et Yassin, qui vont glaner des infos auprès d'un taxi man. A priori pas de vague, ce n'est pas là. Nous poursuivons la route, les barrages de police s’enchaînent et nous confirment que le spot est plus loin. Bien-sur tous cela semble assez bizarre pour la conductrice et son copilote . Il faudra attendre le dernier barrage pour apprendre que tous se sont trompés et que le village vue au part avant été bien entileft ou plutôt Arich pour les locaux. Nous voilà au porte de Dahkla et pausons le camps à Foum El Bouir un autre spot pas si mal que ça en réalité...

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21 janvier 2014

Elle est blanche, et inspire...

   C'est par Guelmim que suivrons notre chemin. Nous n’échapperons pas au barrage de police à l'entrée, et ces fumiers tente de profiter de l’occasion pour prendre un peu d'argent. Mais Pierrot leur fera bien comprendre qu'avec les Snurfers il n'y a pas moyens. Quelques sueurs froides quand même pour Yassin qui c'est caché sous la couette pour échapper à un éventuel contrôle. La route continue, 65 km sépare encore Guelmim du lieu. Une trek vide de monde, un véritable désert, mais j'oubliai de préciser, nous sommes aux portes du désert !

Arrivé là bas, un décors magnifique nous souhaite la bienvenue, aucun dérangement. C'est un endroit libre mes amis. Un Oued gorgé de poisson, vient ce jeté dans les eaux de l'océan Atlantique.

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Beaucoup d'oiseaux font la pause en ce lieu paradisiaque notamment les très beaux Flamants Rose. Pas de vagues surfables, c'est pas grave, ramer dans le fleuve occupera nos esprit. Une seul journée ou la mer se calme nous permettra de mettre le nez dans l'eau. Une sortie qui sera un souffle pour nous autres. Yassin et Sam profiterons du départ de pierrot pour Guelmim histoire de remplir le garde mangé, pour bâtir un four en terre. Le premier sera un échec, il s'écroulera au démoulage. En effet la technique étant de recouvrir un tas de pierre de terre ; Afin d'obtenir la forme voulu. Ensuite l’opération est délicate, il faut vider le four, le démouler. Le second sera réfléchi autrement et nous permettra de préparer robbs, pizza,etc...

 

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Durant cette journée productive pierrot vécu une sacrée aventure : à l'allée il parcouru 13 km à pied pour ensuite intercepter une voiture et supplier le pilote d'accepter une 3ème personne devant car la carriole est bien chargé ; La route continue dans cette voiture de pêcheur jusqu'au souk de Guelmim, pour décharger la marchandise : C'est après un thé qu'il parti remplir les sacs. 5 litres d'huile d'olive, des kilos et des kilos de fruits et légumes et quelques condiments. Le plein de vivres effectué, Pierrot se lança dans une chasse à la pièce, un roulement de porte qui à bien vieilli. Cette course fut un échec, il est 15h30 et il est tant de rentrer à la maison. Après un gueuleton à 15H qui aura le mérite de bien remplir la pense, c'est une toute autre histoire qui attend le baroudeur. Une vingtaine de kilo sur le dos, il repart sur la route de la plage blanche. Il accepte deux voitures pour des petits trajets, une erreur de sa part car le voici maintenant en plein desert et la nuit commence à tomber. Et dans le Sahara, une fois le soleil couché, le froid envahi les terres et l'humidité l'air. Une vingtaine de kilomètre parcouru dans une obscurité et un silence absolu. Son seul repaire la ligne blanche qui sépare la trek en deux voix. Trois tentatives de dodos, mais la transpiration refroidi aura le dernier mot. Quelques larmes et blasphèmes sur le moment. Le réseau est inexistant ici, à moins d'avoir du pot. C'est devant un panneau affichant 16 km pour la plage blanche que Pierrot laissa toutes ces affaires, 2 km plus loin le téléphone affiche une barre.  « Hamdoula » . Sam répond et part vite retrouver son homme en détresse. Résultat de belles ampoules et des courbatures. Une sacrée aventure je vous disait ! La plage blanche est un lieu plein de rebondissement. Yassin sera l'associé d'un pêcheur durant quelques jours pour du poisson, la présence d'un waterman arrangera le Saharaoui qui n'aime pas se mouiller.

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En ce lieu magique nous feront quelques rencontres toutes aussi extraordinaires, Cristel un type passionné d'histoire et de spriritualité, Callune un bourlingueur magnétiseur en 4X4 et plein d'autres. Dans cet endroit isolé au milieu de nulle part, qui revoilà ??? Klèm et Slook  ! Suite à un échec de leur projet ils décident de changer le scénario et de se finir au Maroc. Et l'histoire continue.

 

21 janvier 2014

Sur les routes du sud...

    Après une bonne nuit et un bon gueuleton chez notre petit Aziz.Nous embarquons avec Yassin pour les longue routes du sud, le Sahara. C'est à coté de Mirleft que nous faisons notre première halte.Une simple pause avant la beautés de LegziraLegzira est un lieu magnifique, ci vous connaissez Etretat, l'endroit est assez similaire, mais façon marocaines, c'est à dire pas de verdure.

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Nous assistons là bas à l'arrivée du gros swell que tous le monde, sur cet côte Atlantique à pu admiré, des creux de 3 m, 3m50 viennent s'écraser sur les bancs de sable Legziriens. The session pour pierrot et Yassin, une seul, c'est vraiment trop gros. A ce demander comment ont ils faient pour passer la bar (les mousses) 40 minutes quand même pour affronter ces eaux blanches.

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Cette forte houle, nous permettra de réparer quelques pètes et de fabriquer une table avec de la récupe.

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Malgré une tentative de pêche pas de poisson, mais Sam et Yassin ne supporte pas de revenir bredouille, c'est avec des moules qu'ils reviendront.

  Après avoir usé le sol de Legzira. C'est à Sidi Ifni que nous continuons notre safer. Sur la route nous croisons la police qui nous embête un peu avec Yassin, il n'a pas de carte national. Mais bon un peu de tchach, et c'est repartis. A Sidi Ifni, Pierrot à la malheur de demander la route du Hammam à un agent de police. Celui-ci lui tiendra la jambe au moins 15 minutes moteur allumé. Un débit de parole assez impressionnant, il usera de sa salive pour parler du très cher Coran. Ce n'est pas sans désintéresser le pilote mais c'est pas le moment. Ne voulant pas offusquer le gars il écoute sagement le message, le type avait préparé à l'avance tout un tas de paperasse avec traduction. C'est sein et sauf que nous sortons de son monde, Ouf !

Direction le hammam. Nous y serons seul, que du bonheur, et de l'eau bouillante. Ensuite nous irons tâter la toile pour finir en hauteur dans une rue sans issue. Dans ce cas nous offrons notre lit d'ami à Yassin. La nouvelle table faisant connexion avec les deux banquettes. Le lendemain nous cherchons les vagues, et c'est en cherchant que nous trouvons non pas la « Mouga », mais un pote. Un moniteur de surf de l'Ile d'Oléron à st Trojan. Allah Awakbar, le destin ! Il nous donna l'astuce d'aller au « Marsa »(port) pour choper de bonnes vagues.

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Le gros swell pétant encore, il faut donc compter sur les spots de replis. Après la découverte de ce spot, le petit Yassin en notre absence bâti un campement digne de se nom ! (raque à planche, par à vent, et coin vaisselle), parfait le gars ! Mais la police aura le dernier mot et nous décamperons. Soit disant qu'il y a beaucoup de clandestin dans cette zone.

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Je pense qu'il veulent surtout faire marcher le camping. Le hasard emmènera nos trognes en plein milieu d'un champs de figuiers de barbarie. Des petites habitations agrémentent ce lieu, et qui habite ici ? Sliman bien sur !

Sliman, bonhomme née en 1956, qui à un cœur et une joie de vivre infini. Son quotidien, travailler, et profiter du temps qu'il reste pour vivre, avec son pote Kamba ils enchaînent les cônes et parle du temps qui passe.

Son accueil fut chaleureux et son thé bien fort et chaud. Que de plaisir après une session au « Marssa ». Les Karlmousses « figues de barbarie »seront donc au rendez-vous, et notre 10 000 ( jeux de dés ) rebaptisé Koulshi Meshaou. Nous profitons de cet aubaine pour modifier notre galerie ; quelques amélioration qui vont nous changer la vie.

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Les jours se suivent et notre envie de bouger commence à se sentir, les vagues nous bloque au « Marssa », mais let's go, nous décidons d'explorer les alentours à la recherche d'un éventuelle spot de replis, nous irons jeter un œil à Sidi Ouarsik pour finir à Foun Assaka. Aucune trouvaille, la mer sature partout Sacre bleu !

Sliman nous propose d'aller voir sa femme inconnue à nos yeux qui s'occupe d'un membre de la famille malade dans la brouss.

Nous y découvrons Jamila, jeune maman et toutes les autres femmes très accueillantes. Encore quelques moments à partager avec Sliman, Kamba et la clique et nous annonçons notre départ pour « Ashetea la biad » la plage blanche. Samantha durant notre séjour dans les Karmouss aura fait sa place auprès des maîtresses des lieux . Sana se fait offrir, parfums, vêtements, et casse croûte ! Maline, discrète mais efficace. En effet le mari d'une de ces dames travaillera avec pierrot sur un texte à traduire en Arabe, nichen ! Après les dernier préparatifs, direction la plage blanche.

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21 janvier 2014

Paradise Valley.

         Après avoir fait le plein de vivres au souk, nous voilà partis pour une virée en Amoureux cette fois-ci. Direction la vallée du paradis, chez Mohamed un endroit paisible au cœur d'un oasis de verdure où il fait bon vivre. Paradis des hippies, autrefois fréquenté pas Jimmy Hendrix. Il reste encore dans ce lieu une ambiance de fraternité et de fête. Nous fêtons nos retrouvailles autour d'une tasse de thé et d'un tajine aux lentille un régal. Ici rien n'a vraiment changer, nous retrouvons les deux gardiens donc notre cher Uranus chien rempli de spasmes dû à un empoisonnement.

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L'endroit ne tarde pas à ce remplir de gens très agréable, un couple Luka et Myriam ainsi que Joshua un voyageur solitaire. Dans une soupe de langage traditionnel nous communiquons pour le mieux. Nous passons cinq jours en ce lieu magique, nous irons plusieurs fois aux piscines escorter par nos amis à quatre pattes. Le soir les veillées au coin du feu ce multiplie, guitars, chant et bon repas.

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Nous décidons pour la suite de nous rendre à Tamrhakht un lieu conseillé pas plusieurs voyageurs apparemment il y a une grotte qui abrite une source chaude et l'idée de faire trempette dans ces eaux sentant l’œuf pourri nous motive ; Aller Willy ! Arrivé là bas nous découvrons un endroit vide de gens. Pour un lieu soit dis-en convoité ces cool.

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Il y à du bois à foison et de belle ballade à faire à travers un oued desséché. Pas faute d'avoir essayé de trouvé, mais impossible de mettre la main sur la grotte, pourtant d'après les conseils, elle devrait se situés non loin du squat. Mais pour nous heureusement , la chance nous envoie une autre source de chaleur, l'échange humain. Pierrot, culotté propose son aide à un groupe de femme « Shlah » (berbère) l'une d'entre elle est chargé comme une mule, et Pierrot s'en est vite rendu compte. Il offris repos à la dame en question et porta le fagot destiné aux bêtes sur près d'un kilomètre, quelle besogne.

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Mais attendez de lire la suite arrivé à bon port nous sommes conviés à partager un tajine le lendemain .C'est à 12h00 qu'aura lieu le repas, et nous y serons ! Évidement le lendemain, nous arpentons la montagne et prenons place à table dans cette immense résidence familiale, loin de tous bling-bling inutile. Cet demeure mélange béton et argile et rappel ces vielles photos montrant notre France d’antan.

Tous le monde se regardent et souris, quelques échanges verbaux mais c'est durs de se comprendre. La nourriture occupera nos bouches un bon moment, en premier lieu nous auront droit à un tajine de perdrix. La viande, hum ! Sauvage ! Pensant le repas terminé, nous aspirons à une bonne digestion. Mais non ; c'est un tajine de poisson qui nous comblera à nouveaux, génial...

Pour clôturer le gueuleton pierrot gratte la guitare, et distrait les petits comme les grands. Petit souvenir, et ces cadeaux !  Toutes les femmes étant sérieuse devant les hommes, quand ceux-ci désertent c'est assez marrant. Nous avons eu le droit à une sacrée danse. Quel bonheur pour celui qui joue de voir un tel spectacle. C'est sur ces beaux échanges que nous projetons au petit matin, de déposer tous le monde au souk d'Aourir. Et nous de décamper vers le sud.

Chose promise, nous chargeons toutes la famille dans le van et partons.Toutes les femmes derrière et les hommes devant. Quelle erreur ! Toutes malades pardi ! Vomis par-ci, vomis par là ! Ça change de l'âne ça c'est sûr. Après avoir goutter au joie des routes marocaines, l'équipage dispose, et part faire le plein de provision. Nous aussi d’ailleurs, durant cette mission pierrot va vivre l'un des pires moment de son voyage. Mais ça nous le gardons au chaud.

21 janvier 2014

Le club des cinq...

        Des notre retour, après une nuit au « Tnash »  nous arpentons les alentours de Taghazout pour trouver un petit lieu sympathique : Anckor point. Le gardien des lieux, ayant un trop plein de salive nous collera les basks un bon moment. Cet endroit est vraiment chouette, la mer est en paix, et le soleil bien là. Une petite ondulation aura permis à Bobkar de se défouler un peu. Pas encore de surf, mais assez d'effort pour faucher l'individu. Après avoir bagué notre tajine celui-ci sera notre marmite dorénavant.

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Nous apprécions la tranquillité de l'endroit. Après ces fortes émotions, une halte a Taghazout nous permet d'acheter un remède pour le mal de dent de Bobkar. Dans un surf shop nous troquerons un mixeur à jus de fruit (merci maman!) et un vieux casque contre deux combis pour le marocain de Safi. Nous ne traînons pas dans cette ville, l'odeur de nos semblable « Gaori » nous projette loin, loin.

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 C'est à Aourir que nous poursuivrons le voyage. Avec Bobkar, Samantha et moi trouvons en quelques sorte un entraînement à une vie de future parents. Le Bob vie toujours sous les jupons de sa mère et ça se sent.

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Mais rien de bien méchant. Deux jeunes du coin font preuve de curiosité, Yassin et Aziz ont bien fait. Ces deux jeunes de 20 et 14 ans sont des crèmes. Yassin à 20ans manie une planche comme personne quelque soit ça longueur, et sait ce rendre utile. Si vous le chercher un jour regardez les dents des surfeurs. Le pauvre à perdu presque la totalité des siennes sur des rochers en cherchant le tube. Pour le petit Aziz chercher l'un des plus beau sourire d 'Aourir, le jeune est d 'une gentillesse incomparable. Il se tante à faire du bodyboard sans palme et sans combi. Chose pas facile du tout, croyez moi. La situation nous ouvre le cœur et nous lui offrons tout le nécessaire pour que sa passion devienne pur plaisir. Les repas chez les uns et les autres son appréciés, pas de cuisine à faire et la nourriture et bonne ma foie. Les gâteaux de la maman d'Aziz son terrible, c'est une erreur de les proposer en début de repas car il faut laisser de la place pour la suite. Nous formerons le club des cinqs pendant ces quelques jours ou Bobkar fut de la partie.

21 janvier 2014

Un tournant.

    Peu de péripéties agrémenteront cette routine. Le manque de résultats convaincants forcera la paire à choisir la route des aires. Ils iront donc acheter leurs tickets pour Lahyoune à la gare routière d'Agadir, cette ville étant la plus proche des îles Canaries. C'est là-bas qu'ils trouveront leurs tickets pour le ciel. Mais en attendant un invité nous à donné rendez-vous.

En effet Boubakar à décidé de nous rejoindre pour passer quelques jours de surf en notre compagnie. Pour l'occasion les cuistos en camion décident de concocter des hamburgers maison, pour cela en guise de pain nous auront nos cher robs (pain marocain) et en garniture pour vous faire baver : Kefta, tomate, oignons, avocat, fromage et sauce aïoli chers amis !

Bobkar à vite compris que pour nous, manger c'est crucial et que ça soit bon ! Pour que nos amis finissent ce covoyage en beauté, direction un parc naturel où la ville de Sidi Wassaï Massa vient jeter son oued du même nom dans notre cher océan.

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Arrivé là bas , après une longue route à travers nature, nous trouverons une place un peu grisâtre. Abila gardien du parking nous fait comprendre que pour une nuit il n'y a pas de problèmes mais pour plus il faudra aller ailleurs. L'emplacement n'est pas de premier choix mais nous aura permis de passer un bon moment avant le départ des amis. Effectivement tout est paisible au final, et le gris ce transforma en lumière après une discussion très amicale, avec échange et partage avec Abila.

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Celui-ci changera d'avis, et la place sera toujours open pour nous autres. En ce qui concerne les vagues de Sidi Wassaï, parfaites, du moins cette session. Une session matinale encore pour Pierrot, le slook... comme au cinéma, moult rebondissements. Beach raquette pour les non-surfeurs, il faut dire, c'est un sport traditionnel chez nous. Le nombres d'heures que l'on à passé à échanger cette foutu balle en plastique ! Et boubakar dans l'histoire ?! En pleine apprentissage le garçon, sa nage n'est pas très gracieuse mais bon... il en veut ! Pour tout le monde, le petit break dans le sud aura fait du bien mais il est tant pour l'équipe que les chemins ce sépare, un bus attend la paire à Agadir. Alors... En route ! Arrivé à la gare routière, les cœurs palpites, les yeux rougissent et fix l'avenir avec un agréable goût de passé. A plus tard les copains, on vous aiment !

21 janvier 2014

On the road again...

      Une journée de route qui nous rapproche de Safi mais pas assez pour arriver. Nous pausons le camion pas très loin de la route dans un petit hameau de ferme. Après avoir eu la permission de pauser le camps, nous faisons connaissance autour d'un verre de thé, incompréhension qui plane nous rappel que nous avons parcouru de nombreux kilomètre et que les accent ont changé, makeïn mouchkine ( pas de problème) les éclats de rire ne tardent pas à retentir. Une nuit bercer par les aboiement de chiens.

     Au matin nous filons pour Safi. La bas nous avons une veille connaissance que nous souhaitons revoir. A peine garer Willy, nous rencontrons Mohassan qui connaît Bobkar. Nous buvons un verre de thé en attendant la venue de notre ami. Nous le retrouvons les yeux encore embrumé par une nuit un peu trop longue. Nous faisons un petit tour rapide de la médina, nous retrouvons Zidane qui à changé de place mais pas de sourire. Nous projetons de revenir le voir pour la construction d'un Ougou, instrument de musique Africain en terre cuite sous ces bons conseils car cette artiste fait de l'argile un véritable bijou. Safi nous permet de refaire le plein de vaisselle tapi ainsi que de racheter un tapis plastique car les nôtres ont pris leurs envols quelques part sur la route. Une fois les achats réalisés ,nous allons nous restaurer dans un de ces petits snacks, autour de la table nous nous préparons à la suite du surf-trip... Bobkar rêve depuis toujours de pratiquer ce sport. Alors naturellement nous lui proposons de nous retrouver un peu plus tard histoire de l'initier. A bientôt Bob.

    Direction notre petit coin coup de cœur entre Safi et Essaouira, un petit carré paisible qui surplombe l'océan, du calme, et peu être du poisson ? Ouf, l'endroit est toujours là, rien à changer. Nous pausons notre campement entre ces quatre murs. L'emplacement sera différent cette fois, car nos souvenirs nous rappel que le sol est un tant soit peu sableux et que le temps avait permis à notre cher Willy de prendre ces marques ! Les vagues seront au rendez vous. Avec un œil rempli d’expérience les choses son plus clairs.Le surf attendra le lendemain, avec un vent de terre SVP ! Les tontons tantistes n'ont pas à ce méfier du vent, il y a assez d'ombre pour les grasses matinées, et oui l'effet de serre est à prendre en compte dans ces régions chaude. 

   Le lendemain pas de surf, une barre franchement puissante et une sale odeur de pétrol démotivera les troupes. Notre cher coin paradisiaque serait-il devenu démoniaque.Non !! Un gars venu de nul part nous propose quelques vivres et il faut le rappeler, la place et un peu « no man's land ». Du poisson, et des Figues de barbaries, nichen le cocktail ! Une dernière journée plutôt riche en vitamine Z celle du plaisir. Le jour suivant, au levé du soleil pierrot se met à l'eau, il y à un super vent de terre, de belle vagues et une barre moins dérangeante. L'odeur infâme est toujours là, mais l'addiction prend le déçu. Sous les yeux jumelé du slook, le snurfer effectuera quelques courbes. Après s'être défoulé l' équipe s'embarque pour Agadir. Verdict pour les grands voyageurs .

        La route ce fait plutôt bien, le grand axe permet à tout le monde de se reposer, moins de virages pour une conduite plus sage. Arrivé à Agadir, besoin d'un peu de confort nous nous orientons tout d'abord tout d'abord vers le camping, qui nous propose un prix bien trop Gaori à notre goût. Nous optons donc pour un sommet de colline près d'un porc. Nous allons chercher l'information, l'endroit pose t-il problème ? Nous rencontrons d'abord Mina qui nous explique le gardien est parti et qu'il reviendra plus tard.

Sur ce nous installons le camp. Dans la soirée, l'homme est de retour. Il nous offre un joli plein phare d'alarme, une discussion s'impose. Après une série d'histoire de vol, de bagarre et de cloches bourrés nous terminons l'échange par un entendement. Une nuit, pas plus. Agadir... Rien à dire ou coupe gorge ? Au petit matin tout le monde attaque les activités, ces choses qui vont devenir routine par la suite. Petit tour au port de plaisance suivi d'un plein de cyber café pour nos amis et nous, repos, repos, repos..... Pas seulement en fait, l'ordinateur nous à bien fait courir pour le soigner, tout ça pour en racheter un neuf au final.

Un petit coin de falaise surplombant l'océan nous servira de nid pour deux nuit, ensuite c'est sur la route de Banana Beach que nous dégoterons un spot tranquille, le 12 (Tnash en arabe). Une vague en gauche avec une eau d'un bleu mes chers ! Oubliez tout ce que vous avez cru voir, là c'est de l'histoire vrai. Une couleur entre le vert et le bleu éclaircie par un sable piégé par les rochers.

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Un point break qui au petit matin reste vierge de surfeurs. Eh non ! Sauf pierrot qui n'aura qu'à franchir le pallier pour faire face à la belle. Comme l'aurai dit son père : « l'avenir appartient à ceux qui e lève tôt. » Entre pétanque, virée à et surf nos journées sont bien rempli.

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Parlons un peu des recherches de nos covoyageurs : le port de plaisance d'Agadir n'est pas si grand que ça, les chances de trouver bateau à son pied sont donc réduites. Ce qui ne décourage pas pour autant les bateau stoppeurs. Ils tombent tous d'abord sur un couple de norvégiens en mal d'amour qui partent pour les îles Canaries mais ne savent pas quand.

Est ce une piste ou un faux espoir. Seulement quelques informations tirés par les cheveux au final.

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Cette situations contrarie un peu Clem et Slook qui auraient préférés avoir une date et avoir du temps pour la vallée du paradis, le must... Un allemand à bicyclette leur fera concurrence. Il aura même réussi à prendre un bateau le deutsch ! Mais ces satanés flics lunatiques ne l'on pas laissé partir. Ce qui n'est pas sans dégoûter nos compagnons. Les recherches s’enchaînent et la piste de l'avion commence à éclore dans leurs têtes. Nous sommes de tout cœur avec eux.

Rien n'empêche le bonheur de prendre le dessus, cocktail bonheur : Soleil, vagues, vivres et nos stress.....

Il ne sont pas malheureux pour autant, il en faudrait bien plus pour les abattres. Imaginez vous arpentant les Andes au soleil couchant, un décor digne du plus beau de vos rêves. Ça, c'est une motivation !

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21 janvier 2014

Yalla déléli!

        Nous prenons le bateau en fin d'après midi de Tarifa direction Tanger, une petite queue nous occupe le temps de faire poinçonner nos passeports. Sur le pont, nous faisons la rencontre d'un Australien qui reviens à ces racines pour une vie un peu plus cool.

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Nous débarquons à Tanger avec le couché du soleil. L'effervescence du Maroc est toujours là, la vie grouille dans tous les coins, échoppes, vendeurs itinérants, femmes chargées de courses sans oublier les mercedes. Deux arrêts rapide histoire d'avoir un peu de flouze, des robs, et du Gazole. 

    Direction les montagnes du Rif, dans la ville bleue ChefchaoenNous arrivons de nuit après s'être quelques peu rallonger la route. Chefchaouen à bien changer en notre absence et les aménagements à l'occidental émerge de la ville. Nous le savons le Maroc poursuit sa quête du modèle occidental s'en apprendre pour autant de nos erreurs. Nous nous trouvons alpaguer à la Marocaine par Hassan qui nous propose de nous amener au resto pour un Tajine, saveurs qui nous avaient tous manqué finalement ce soir sa sera snack, plus simple à trouver. Hassan nous propose une petite visite des spécialités local de sa région pour le lendemain, nous acceptons autour d'une pipe. Nos amies tantistes auront la chance de bénéficier de l'accueil à la marocaine et troquerons la tante pour les banquettes du salon. Hassan vie avec sa femme dans cette appartement familiale au couleurs chaleureuses, nous n'aurons pas l’occasion de faire sa connaissance car elle est partie visiter des appartements à la ville.

      Le lendemain c'est le petit déjeuner royal, Msemmens, bananes, et bien sur le thé. Il n'est pas nana, cette fois, il est Chéba, Absinthe pour nous autre français. Après ces quelques victuailles, toutes l'équipe s'embarque pour une viré dans le Rif pour visiter un musé un peu particulier, on y travaille une épice au doux parfum. La route devait être clean selon Hassan, mais avec mon modjo en baisse nous nous retrouvons confrontés à une route tumultueuse. Celle- ci était en travaux, et au Maroc, c'est plutôt tranquille. Arrivé au sommet nous découvrons un endroit particulièrement beau, où l'autarcie, est de vigueur. Un bâtiment à peine terminé abritent les ateliers des fabricants d'épices. Un lieu très charmant qui restera dans nos mémoires.

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De retour à Chefchaouen nous faisons vidange et visite de la médina. Nous prenons la route et laissons derrière nous le bleu de la ville.

       Nous roulons en direction de Moulay Bouslame, une bonne connaissance nous attends. Notre chemin, nous conduit à travers montagnes arides et petites casbas, nous espérions un circuits tranquille pour une conduite plus sûr. Mais certains raccourcis, sont des musées de la route, celles-ci par moment, sont réduites à néant ou en un filet de goudron autrement dit, une piste. Il faut dire qu'au Maroc , il ne faut pas s'attendre à des miracles, il y a les grands axes principaux et les pistes.Itinéraire parfois surprenant d'un point de vue culturel.

Notre route étant longue, l'échelle de la carte un peu douteuse, nous décidons de viré à gauche, de sortir de la fameuse grande route, et de laisser le hasard guider nos pas.

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Nous dénichons rapidement une place idéal pour camper, rassurant de trouver si vite.En plein carrefour, cette place voie du monde. A la croisé du campement passent enfants, travailleurs, bestiaux, certains on même pris le temps de s’arrêter, et de nous nous offrir sens quelconque raisons j'imagine, une huile d'olive fraîchement pressé et un pain sûrement levé dans un de ces fours traditionnels.

Faute de ne pas avoir échangé avec la première rencontre, vieux shibani sur son âne, nous aurons eut toute la soirée la compagnie d'un nouvel Hassan. Autour d'un thé, nous avons lancé les dés gratter les cordes, chauffés les vocales, et partagés quelques discussions. Au matin nous déjeunons relativement tôt. A peine le temps d’engloutir les vivres que nous sommes convoité par deux jeunes filles en mal de matériels...Après quelques rires bouches pleines, nous levons le camps, vers la charmante maison D'Aourchia.

    Nous arrivons à bon port sans trop de difficulté, des notre arrivés, nous redécouvrons le visage D'Aourchia est ce sourire qui marque le cœur. Pour nous elle représente la tradition. Quand on est là bas c'est en quelque sorte notre maman Berbère. L'absence d'homme doit y être pour quelque chose. Aziz est comme un frère, il agit vraiment en tant que telle. Ces retrouvailles seront émouvante. Entre surf et vie social, nos journées sont bien remplie, notre ventre aussi. Et oui, la maîtresse de maison nous gâte. Nous nous gavons de pâtisserie, poissons fris, Msmens et autre victuailles du pays.

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Milouda nous fera l'honneur d'être présente. Pour ceux qui ne la connaisse pas elle est maman de 14 enfants et jette maris comme plastique. Cette bonne vivante ne manque aucune fête de village c'est vous dire si son emploi du temps est chargé. Nous offrirons à tout ces loulous quelques vêtements porté dans la foulé. La musique et les partis de dés aurons permis d'échangé de bon moments, et un arabe amélioré de mieux ce comprendre. C'est un souffle vivifiant que nous à procuré ce lieu, pour remercier tous le monde, nous choisissons par tradition d'offrir un arbre. Ce sera un manguier (un pêcher en faite) cette fois-ci, dans l'espoir de les goûter un jour. Le Belkok (pêcher ou prunier en faite) quand à lui à vraiment trouvé sa place dans ce petit jardin.

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Être né en cette période serait une chance, fêter son anniversaire ici au bled ! Samantha est une chanceuse pardi ! Un 14 novembre épicé. Tous s'affaire à préparer cet événement,un gâteau au chocolat, amandes, et beurre sortira du four. Aller Sana danse ! Danse !

Après cette pause en famille marocaine nous filons le plus rapidement possible, vite dépasser Rabat et Casablanca que nous redoutons.

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Les snurfers au soleil
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