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Les snurfers au soleil
21 janvier 2014

Yalla déléli!

        Nous prenons le bateau en fin d'après midi de Tarifa direction Tanger, une petite queue nous occupe le temps de faire poinçonner nos passeports. Sur le pont, nous faisons la rencontre d'un Australien qui reviens à ces racines pour une vie un peu plus cool.

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Nous débarquons à Tanger avec le couché du soleil. L'effervescence du Maroc est toujours là, la vie grouille dans tous les coins, échoppes, vendeurs itinérants, femmes chargées de courses sans oublier les mercedes. Deux arrêts rapide histoire d'avoir un peu de flouze, des robs, et du Gazole. 

    Direction les montagnes du Rif, dans la ville bleue ChefchaoenNous arrivons de nuit après s'être quelques peu rallonger la route. Chefchaouen à bien changer en notre absence et les aménagements à l'occidental émerge de la ville. Nous le savons le Maroc poursuit sa quête du modèle occidental s'en apprendre pour autant de nos erreurs. Nous nous trouvons alpaguer à la Marocaine par Hassan qui nous propose de nous amener au resto pour un Tajine, saveurs qui nous avaient tous manqué finalement ce soir sa sera snack, plus simple à trouver. Hassan nous propose une petite visite des spécialités local de sa région pour le lendemain, nous acceptons autour d'une pipe. Nos amies tantistes auront la chance de bénéficier de l'accueil à la marocaine et troquerons la tante pour les banquettes du salon. Hassan vie avec sa femme dans cette appartement familiale au couleurs chaleureuses, nous n'aurons pas l’occasion de faire sa connaissance car elle est partie visiter des appartements à la ville.

      Le lendemain c'est le petit déjeuner royal, Msemmens, bananes, et bien sur le thé. Il n'est pas nana, cette fois, il est Chéba, Absinthe pour nous autre français. Après ces quelques victuailles, toutes l'équipe s'embarque pour une viré dans le Rif pour visiter un musé un peu particulier, on y travaille une épice au doux parfum. La route devait être clean selon Hassan, mais avec mon modjo en baisse nous nous retrouvons confrontés à une route tumultueuse. Celle- ci était en travaux, et au Maroc, c'est plutôt tranquille. Arrivé au sommet nous découvrons un endroit particulièrement beau, où l'autarcie, est de vigueur. Un bâtiment à peine terminé abritent les ateliers des fabricants d'épices. Un lieu très charmant qui restera dans nos mémoires.

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De retour à Chefchaouen nous faisons vidange et visite de la médina. Nous prenons la route et laissons derrière nous le bleu de la ville.

       Nous roulons en direction de Moulay Bouslame, une bonne connaissance nous attends. Notre chemin, nous conduit à travers montagnes arides et petites casbas, nous espérions un circuits tranquille pour une conduite plus sûr. Mais certains raccourcis, sont des musées de la route, celles-ci par moment, sont réduites à néant ou en un filet de goudron autrement dit, une piste. Il faut dire qu'au Maroc , il ne faut pas s'attendre à des miracles, il y a les grands axes principaux et les pistes.Itinéraire parfois surprenant d'un point de vue culturel.

Notre route étant longue, l'échelle de la carte un peu douteuse, nous décidons de viré à gauche, de sortir de la fameuse grande route, et de laisser le hasard guider nos pas.

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Nous dénichons rapidement une place idéal pour camper, rassurant de trouver si vite.En plein carrefour, cette place voie du monde. A la croisé du campement passent enfants, travailleurs, bestiaux, certains on même pris le temps de s’arrêter, et de nous nous offrir sens quelconque raisons j'imagine, une huile d'olive fraîchement pressé et un pain sûrement levé dans un de ces fours traditionnels.

Faute de ne pas avoir échangé avec la première rencontre, vieux shibani sur son âne, nous aurons eut toute la soirée la compagnie d'un nouvel Hassan. Autour d'un thé, nous avons lancé les dés gratter les cordes, chauffés les vocales, et partagés quelques discussions. Au matin nous déjeunons relativement tôt. A peine le temps d’engloutir les vivres que nous sommes convoité par deux jeunes filles en mal de matériels...Après quelques rires bouches pleines, nous levons le camps, vers la charmante maison D'Aourchia.

    Nous arrivons à bon port sans trop de difficulté, des notre arrivés, nous redécouvrons le visage D'Aourchia est ce sourire qui marque le cœur. Pour nous elle représente la tradition. Quand on est là bas c'est en quelque sorte notre maman Berbère. L'absence d'homme doit y être pour quelque chose. Aziz est comme un frère, il agit vraiment en tant que telle. Ces retrouvailles seront émouvante. Entre surf et vie social, nos journées sont bien remplie, notre ventre aussi. Et oui, la maîtresse de maison nous gâte. Nous nous gavons de pâtisserie, poissons fris, Msmens et autre victuailles du pays.

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Milouda nous fera l'honneur d'être présente. Pour ceux qui ne la connaisse pas elle est maman de 14 enfants et jette maris comme plastique. Cette bonne vivante ne manque aucune fête de village c'est vous dire si son emploi du temps est chargé. Nous offrirons à tout ces loulous quelques vêtements porté dans la foulé. La musique et les partis de dés aurons permis d'échangé de bon moments, et un arabe amélioré de mieux ce comprendre. C'est un souffle vivifiant que nous à procuré ce lieu, pour remercier tous le monde, nous choisissons par tradition d'offrir un arbre. Ce sera un manguier (un pêcher en faite) cette fois-ci, dans l'espoir de les goûter un jour. Le Belkok (pêcher ou prunier en faite) quand à lui à vraiment trouvé sa place dans ce petit jardin.

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Être né en cette période serait une chance, fêter son anniversaire ici au bled ! Samantha est une chanceuse pardi ! Un 14 novembre épicé. Tous s'affaire à préparer cet événement,un gâteau au chocolat, amandes, et beurre sortira du four. Aller Sana danse ! Danse !

Après cette pause en famille marocaine nous filons le plus rapidement possible, vite dépasser Rabat et Casablanca que nous redoutons.

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